Les ouvrages parus

mardi 27 octobre 2015, par admin.























 2019. Savoirs locaux en situation. Retour sur une notion plurielle et dynamique.
François Verdeaux (auteur), Ingrid Hall (auteure), Bernard Moizo (auteur)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2019, 204 p.
Prix TTC : 45 €

Présentation

À la lumière des études menées dans huit pays distincts, les auteurs de cet ouvrage observent que ce qui est qualifié de « savoirs locaux » sur les ressources et les environnements naturels est indissociable des contextes, des pratiques ou plus généralement des réseaux où ils se déploient. Ils sont difficilement décryptables en dehors des interventions des diverses catégories d’acteurs qui s’en emparent. Différentes interrogations sont ainsi soulevées : de quels types de savoirs est-il question ? Quand la notion « savoirs locaux » est-elle utilisée et par qui ? Jusqu’à quel point ces savoirs sont-ils redéfinis, reformulés voire inventés ? Les auteurs présentent une analyse critique précise et détaillée sur la notion de savoir local et sur ses divers contenus. Ils montrent que, au-delà des hésitations sémantiques pour la désigner, la notion de « savoir local » est plurivoque et s’avère de nature au moins aussi politique que cognitive.

Cet ouvrage est issu des échanges intervenus lors d’un séminaire intitulé Savoirs traditionnels, l’innovation permanente organisé par l’UMR Gred (Gouvernance, risque, environnement et développement. IRD, Université Paul Valéry Montpellier 3). Les études de cas qui y sont présentées concernent huit pays ou régions : l’Australie, la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Mali, le Maroc, le Mexique, la Nouvelle-Calédonie et le Pérou. Les auteurs relèvent de quatre disciplines : l’économie, l’agronomie, la sociologie, l’anthropologie et son sous-ensemble, l’ethnoécologie.

L’ouvrage s’adresse plus particulièrement aux communautés scientifiques de ces disciplines et à leurs étudiants. Le domaine abordé et les études de cas peuvent également interpeller des décideurs agissant sur les questions environnementales._

SOMMAIRE

Introduction
Verdeaux François, anthropologue, IRD/UPVM, UMR GRED
Moizo Bernard, socio-anthropologue, IRD/UPVM, UMR GRED

Le Parc de la pomme de terre, conservation in situ et valorisation des savoirs locaux (Cusco, Pérou).
Hall Ingrid, anthropologue et agronome, Université de Montréal, Québec, Canada, associée à l’IRD/UPVM, UMR GRED

Négocier les savoirs et les valeurs des lieux en Nouvelle Calédonie.
Le Meur Pierre-Yves, anthropologue IRD/UPVM, UMR GRED ;
Sabinot Catherine, anthropologue, ethno écologue, IRD, UMR ESPACE-DEV

La mise en spectacle des savoirs locaux, levier de l’intégration des « arrière-pays » marocains ?
Linck Thierry, agronome économiste, INRA-SAD

Le maïs natif de Tenejapa : partage et circulation de gènes et de connaissances.
Linck Thierry, agronome économiste, INRA-SAD ;
Renzo d’Alessandro, sociologue, UCCS, Mexique

L’exercice du savoir halieutique et ses métamorphoses. Côte d’Ivoire – Mali.
Verdeaux François, anthropologue, IRD/UPVM, UMR GRED

Les nouveaux savoirs civils. Cas de la « nouvelle agronomie du riz » à Madagascar.
Serpantié Georges, agronome, IRD/UPVM, UMR GRED

Générations et savoirs « perdus » en Australie. Qui pour transmettre et quoi transmettre ?
Moizo Bernard, socio-anthropologue, IRD/UPVM, UMR GRED

Conclusion : des savoirs locaux sous tension.
Hall Ingrid, anthropologue et agronome, Université de Montréal, Québec, Canada, associée à l’IRD, GRED

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 2019. Pour un savoir soutenable. Une théorie de l’interdisciplinarité.
Robert Frodeman (auteur), Alexis Galmot (traduction)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2019, 104 p.
Prix TTC : 25 €

Présentation

Dans une écriture simple et pédagogique Robert Frodeman présente ici une analyse méthodique des fondements théoriques et pratiques de la « disciplinarité », de « l’interdisciplinarité » et de ce qu’il nomme la « dédisciplinarité ». Fondée sur la recherche d’une connaissance infinie, la disciplinarité, avec des savoirs surabondants, prend le risque de l’inefficacité sociale et de l’obsolescence. Si l’interdisciplinarité et la transdiciplinarité manifestent une prise de conscience de la finitude des connaissances, l’auteur en remet en cause la valeur heuristique et la portée sociale. Selon lui, une dédisciplinarité sera nécessaire à la mise en œuvre d’une théorie pratique de l’interdisciplinarité, en phase avec les problèmes critiques entre le naturel et le social que connaît la société américaine. En épilogue, pour soutenir cette théorie de l’interdisciplinarité, l’auteur nous livre un récit autobiographique et épistémologique de son itinéraire personnel marqué par l’indiscipline.

Cet ouvrage est une réflexion sur le sens de l’interdisciplinarité pour un meilleur rapport entre sciences et questions de sociétés. L’auteur y fait un diagnostic des maux dont souffre toute la production universitaire à l’heure où sonne le tocsin de la disciplinarité : une crise de surproduction des travaux de recherche, un manque d’intérêt général de la part du public, combiné à un défaut évident d’applicabilité sociale et une dégradation du statut social qui frappe tous les chercheurs, en sont les principaux symptômes.

L’auteur souhaite convaincre le lecteur de la nécessité de se « dédisciplinariser » pour construire des connaissances sur les problèmes complexes et encore irrésolus, dans le domaine de la santé comme dans celui des multi crises, dont celle du changement climatique. L’ouvrage a déjà été publié en langue anglaise aux éditions Palgrave en 2014. Il constitue un point de vue anglophone que les scientifiques francophones et leurs étudiants trouveront avantage à connaître._




SOMMAIRE

Introduction

I. Disciplinarité

II. Interdisciplinarité

III. Soutenabilité

IV. Dédisciplinarité

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 2018. Sobriété énergétique. contraintes matérielles, équité sociale et persperctives institutionnelles.
Bruno Villalba (coordinateur éditorial), Luc Semal (coordinateur éditorial)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2018, 300 p.
Prix TTC : 39 €

Présentation

Face à la crise écologique globale, la transition énergétique est aujourd’hui devenue un enjeu crucial pour les démocraties modernes. Pourtant, l’essentiel des politiques de transition mises en œuvre restent animées par un idéal d’abondance énergétique, et concentrent leurs efforts sur les aspects techniques du problème : gains d’efficacité et promotion des renouvelables. Mais n’est-ce pas aussi l’idéal d’abondance énergétique lui-même qui mériterait aujourd’hui d’être questionné ?

La notion de sobriété énergétique, qui émerge péniblement dans le discours public depuis les années 2000, cristallise les doutes contemporains quant au degré réel de compatibilité entre abondance énergétique et limites environnementales. Elle permet d’insister sur la dimension politique et sociale de la transition énergétique, lorsque les démocraties modernes se heurtent aux contraintes matérielles posées par la finitude des ressources et le réchauffement global. Elle fait apparaître l’importance qu’il y aurait à préserver ou renforcer l’équité sociale dans la confrontation collective aux limites, par une répartition plus équitable des efforts de réduction des consommations énergétiques. Elle pose enfin la question décisive du rôle des institutions démocratiques dans la conception et la mise en œuvre de politiques de transition énergétique qui assumeraient davantage la perspective de la fin de l’abondance énergétique.

Sur la base d’enquêtes de terrain, cet ouvrage propose une analyse interdisciplinaire, associant science politique, sociologie, marketing et anthropologie, des enjeux sociaux et politiques de la transition énergétique. Il contribue ainsi à mettre en débat la portée politique, la pertinence sociale et la nécessité écologique de la sobriété énergétique.

SOMMAIRE

Introduction. Gouverner la fin de l’abondance énergétique. Luc Semal et Bruno Villalba

Partie I. Dimensions politiques de la sobriété

Chapitre 1. Politiser la sobriété. Bruno Villalba
Encadré n°1 : La sobriété dans les entreprises : encadrer la professionnalisation d’un concept. Esther Bailleul

Chapitre 2. Le rationnement, du provisoire au permanent : sur l’évolution des formes de l’action publique dans l’organisation de la sobriété. Mathilde Szuba
Encadré n°2 :Anticiper ou réagir face à la contrainte énergétique. Une réflexion à partir du cas du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille. Marie Drique

Chapitre 3. Pratiques de sobriété dans le Nord-Pas-de-Calais : entre contraintes présentes et contraintes anticipées. Luc Semal

Chapitre 4. La sobriété énergétique à l’échelle d’une métropole : Bristol et le pic pétrolier. Simone Osborn

Chapitre 5. Les scénarios régionaux de sobriété énergétique : un outil de sensibilisation et d’aide à la décision publique. Mathieu Le Dû
Encadré n°3  : Quand la politique énergétique de l’Union européenne ignore la sobriété énergétique. Thierry Leguay

Chapitre 6. Prolonger l’imaginaire énergivore : le choix de la Troisième révolution industrielle. Bruno Villalba

Partie II : Inégalités, équité,justice et sobriété

Chapitre 7. Inégalités écologiques,inégalités environnementales et sobriété. Hélène Melin

Chapitre 8. Face à l’épreuve de la sobriété imposée. Capabilités, reconnaissance, et participation au Forum permanent de l’insertion. Caroline Lejeune
Encadré n°4 : La sobriété et la Fondation Abbé Pierre, Antenne régionale Nord-Pas-de-Calais : répartir équitablement la sobriété. Stéphanie Lamarche-Palmier

Chapitre 9. Sobriété et normes de consommation : cheminer entre le volontaire et le contraint. Hélène Gorge, Maud Herbert, Isabelle Robert et NilÖzçağlar-Toulouse

Chapitre 10. L’engagement par la sobriété choisie. Vers une construction (cosmo)politique de la transition énergétique ? Le rôle du bien-être.Guillaume Faburel et DaphnéVialan

Conclusion. « Assez, c’est combien ? ». Luc Semal et Bruno Villalba

Présentation des auteurs

Index nominatif et thématique



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 2018. Gestion durable de l’eau urbaine. Observations et échanges France-Brésil.
Bernard Barraqué (directeur éditorial)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2018, 244 p.
Prix TTC : 39 €

Présentation

Comment faire face à l’enjeu de la gestion durable de l’eau dans les grandes métropoles, que ce soit dans les pays développés ou émergents ? Comment en concilier les quatre dimensions économique, technico-environnementale, sociale et politique, qui ne sont pas forcément compatibles ? À l’accès aux services d’eau et d’assainissement, enjeu sanitaire et social « classique », s’ajoute celui de l’interaction avec la ressource en eau. Les auteurs présentent ici les dimensions institutionnelles, historiques, économiques et sociales de ces enjeux, de façon comparée terme à terme entre la France et un grand pays émergent, le Brésil. D’abord est analysé le sens de l’emploi des notions de « service public », d’« intérêt général » et/ou d’« intérêts publics ou locaux » dans l’histoire contemporaine des deux pays. Est abordée ensuite la nécessaire reconstruction du lien entre les services publics des grandes villes et la ressource. Puis sont traités les thèmes classiques de la modernisation des services : les nouvelles échelles territoriales de gestion des services publics ; la régulation des services sous diverses formes dont la notion de contrôle social au Brésil ; les modes de financement tarifaires et notamment les tarifs sociaux. Enfin, sont explicitées les difficultés du développement de la gestion de la ressource par des comités de bassin dans les deux pays, l’expérience française ayant inspiré la brésilienne.

Cet ouvrage rend compte de plusieurs années de recherches et de discussions entre des universités françaises et brésiliennes, conduites grâce à des financements de la coopération France-Brésil (Capes-Cofecub), et nationaux (ANR). Outre les spécialistes en urbanisme et en aménagement, ce livre espère toucher plus largement les sciences sociales ; et tous les acteurs de l’eau dans la coopération internationale, sans oublier les citoyens soucieux de se saisir des débats sur l’eau, dans leur complexité et des enjeux de la démocratisation de sa gestion.

SOMMAIRE

Introduction

Chapitre 1. Intérêt général et intérêts locaux. Les enjeux liés aux services publics.

Chapitre 2. Service public, intérêt public : des concepts essentiels pour gouverner les métropoles au Brésil aujourd’hui

Chapitre 3. Interaction entre services publics et ressources en eau dans les métropoles en France et au Brésil

Chapitre 4. Analyse économique du partage de la ressource en eau entre Bordeaux et la Gironde

Chapitre 5. Recomposer les territoires de l’eau potable : histoire et leçons d’une expérience française

Chapitre 6. La gestion des services de saneamento dans les aires métropolitaines au Brésil : nouveaux territoires, nouvelles institutions
Chapitre 7. Les quatre régulations du service d’eau en France

Chapitre 8. Participation et contrôle social sur le saneamento au Brésil : la démocratisation des services et ses enjeux

Chapitre 9. Compteurs d’eau et tarifs en France : enjeux passés et actuels

Chapitre 10. Les tarifs des services de saneamento au Brésil : la dimension sociale

Chapitre 11. Agences de l’eau en France : succès et crise de la gestion en bien commun

Chapitre 12. À la recherche des communs dans les organismes de bassin en France et au Brésil

Postface



 2018. Évaluer et renforcer les capacités d’adaptation des agriculteurs familiaux. Les populations forestières de l’Est malgache face aux mesures de conservation.
Aurélie Toillier (Auteure)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2018, 260 p.
Prix TTC : 29 €

Présentation

Concilier le développement des agricultures familiales et la conservation des forêts tropicales dans un contexte de grande pauvreté reste une question d’actualité. Cet ouvrage propose une nouvelle voie en intégrant les agriculteurs comme acteurs de la protection des forêts. Il s’agit de rechercher des bases pour l’action, non pas dans la seule configuration des ressources à protéger, mais dans les logiques d’occupation de l’espace par les agriculteurs et dans les processus de développement compatibles avec la conservation. Ainsi, nous abordons la question de l’ancrage territorial des capacités d’adaptation des agriculteurs à des contraintes environnementales. Elle est appliquée à la région du corridor forestier de Ranomafana-Andringitra dans l’est de Madagascar. L’objectif est de montrer comment les agriculteurs se sont adaptés aux contraintes issues de la mise en place de dispositifs de gestion communautaire des forêts au sein de leurs territoires ancestraux. Ce point de vue est novateur par rapport aux représentations existantes des espaces forestiers qui attribuent souvent aux agriculteurs un rôle purement spéculatif et destructeur. Les agriculteurs sont rarement considérés comme les propres acteurs de leur développement. Cet ouvrage montre comment l’évaluation des capacités d’adaptation des agriculteurs aux contraintes de la conservation permet d’identifier les différents acteurs, activités et territoires à prendre en compte pour concevoir un aménagement intégré et durable des espaces agri-forestiers, visant à mieux concilier conservation et développement.

SOMMAIRE

Introduction
Pourquoi la déforestation continue-t-elle ?
Dépasser l’antagonisme apparent entre conservation et développement
Chapitre 1. De la conservation intégrée à l’aménagement intégré
Les limites de la conservation intégrée
L’aménagement intégré des territoires comme alternative

Chapitre 2. Itinéraire méthodologique
Le corridor Ranomafana-Andringitra : un espace marginal
La démarche de modélisation spatiale
Typologies des espaces et des exploitations

Chapitre 3. Sensibilité à la conservation, stratégies d’adaptation et réorganisation des territoires
Zonages et changement des règles d’accès à la forêt
Les différents degrés de sensibilité des exploitations agricoles des capacités d’adaptation
Une diversité limitée de stratégies d’adaptation
La réorganisation des activités agricoles en réponse à la conservation

Chapitre 4. Différenciations régionales et perspectives pour un aménagement intégré des territoires
Différenciations régionales des capacités d’adaptation
Les fondements de l’intégration
Leviers d’action
Concevoir des supports d’apprentissage pour les gestionnaires

Conclusion

Bibliographie

Liste des sigles


 2017, Les rivières urbaines et leur pollution
L. Lestel, C. Carré, coordinatrices.


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2017, 296 p.
Prix TTC : 42 €

4e de couv.

En deux siècles, les rivières traversant les villes européennes sont passées de réceptacle de tous leurs rejets à un milieu aquatique vivant, à préserver et à intégrer à la ville. Pour autant, ce retournement de perspective s’est produit alors que l’urbanisation et l’industrialisation conjointe des villes depuis le XIXe siècle avaient entraîné le sacrifice de leurs rivières. Les quatre métropoles de Bruxelles, Berlin, Milan et Paris ont été choisies car situées sur des rivières ayant un débit faible, voire très faible. Elles ont généré pendant longtemps des pressions telles que le fonctionnement des rivières s’en est trouvé modifié, au point de compromettre la préservation de leurs fonctionnalités.

Avec un regard interdisciplinaire — entre écologie, hydrologie et sciences sociales —les auteurs reconstruisent ici la connaissance qu’ont eue les sociétés du fonctionnement de ces rivières, décrivent les techniques de surveillance des cours d’eau et énumèrent les actions menées pour améliorer leur état. Puis ils évaluent l’efficacité des réponses apportées, à travers l’évolution de l’état des rivières et de leurs populations piscicoles, utilisées ici comme traceur des pressions exercées et des réponses du milieu aquatique.

Ces études de cas illustrent la diversité des trajectoires des couples ville-rivière et l’absence de causalité entre la connaissance de la qualité des cours d’eau, leur surveillance et les décisions prises. Elles révèlent l’importance des choix politiques pour ces quatre villes — indépendamment des moyens financiers et techniques disponibles — et fournissent un retour d’expérience pour les très grandes villes du monde qui se retrouvent, un siècle plus tard, confrontées aux mêmes défis.



SOMMAIRE

Remerciements

Chapitre 1. Comment des métropoles ont sacrifié leurs rivières
Berlin, Bruxelles, Milan, Paris : des développements métropolitains sous contraintes hydrologiques fortes
La qualité de l’eau, clé de lecture des relations entre les métropoles et leurs rivières
Quatre équipes pluridisciplinaires pour décrire et comparer les couples ville-rivière
Quatre métropoles : quatre trajectoires de qualité
Références

Chapitre 2. Paris et la Seine : l’impossible équipement d’une agglomération
La Seine au service de Paris et de sa banlieue
La Seine sous surveillance : les analyses des impacts de l’agglomération parisienne par l’observatoire de Montsouris de 1876 à 1937
Assainir la banlieue de Paris : des fosses septiques au tout-à-l’égout, quels effets sur la qualité de l’eau de la Seine ?
Baignade urbaine dans la Seine et la Marne : un indicateur de qualité des cours d’eau ?
Références

Chapitre 3. Berlin et la Spree : la promotion politique d’un cycle vertueux
Évolution du bassin de la Spree sous l’influence de Berlin, de ses habitants et de leurs activités
Comment les pressions et les pollutions de la Spree ont été comprises et quelles réponses ont été apportées
Les conséquences de la pollution de la Spree : la surveillance administrative de ses usages et de sa qualité
Références

Chapitre 4. Milan, sa nappe et le Lambro : la quantité au détriment de la qualité
Milan dans son système hydrographique : un lien fort
Hydroclimatologie, les eaux souterraines et l’impact de l’urbanisation sur la qualité de la nappe phréatique
L’impact de la ville de Milan sur la qualité des eaux superficielles
Eau salubre, sol non pollué et air pur. Acteurs et institutions de la qualité de l’eau de la nappe phréatique
Références

Chapitre 5. Bruxelles et la Senne : une rivière sacrifiée sans regret
Les eaux de Bruxelles, systèmes et dépendances
La gestion des eaux usées en Belgique et le sort de la Senne à Bruxelles depuis 1945
Les changements de gestion des eaux usées domestiques et industrielles dans le bassin de la Senne : impacts sur la qualité des eaux
Références

Chapitre 6. Intercomparaison : des rivières sous contrôle, mais en quel état ?
Un exemple de trajectoire environnementale : la contamination métallique de la Seine, la Spree, la Senne et le Lambro (1950-2010)
Réponse des peuplements de poissons à l’urbanisation et aux altérations anthropiques à long terme des cours d’eau
Divergences et convergences d’une gestion métropolitaine du cycle urbain de l’eau
Pour conclure : les trajectoires de qualité des eaux des métropoles européennes
Références

Liste des auteurs

 2016, Statistique et recherches interdisciplinaires. Implication d’une discipline sans objet
F. Laloë


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2016, 168 p.
Prix TTC : 35 €

4e de couv.

Ce livre décrit une expérience de recherche au sein d’un programme sur l’étude de la pêche artisanale au Sénégal ; dans ce cadre, une démarche de statistique impliquée s’est très concrètement imposée.

Dans le contexte de programmes de recherche finalisés, les questions posées peuvent être identifiées à partir de points de vue disciplinaires éloignés — tels que ceux de sciences humaines et sociales, et de sciences de la nature et de la vie — portant sur un objet complexe commun.

La statistique n’a pas en général de point de vue propre sur cet objet : son rôle est de concevoir des protocoles d’observation et des outils de synthèse de ces observations permettant de restituer « au mieux » l’information qu’elles contiennent. Cette restitution doit aussi être interprétable sans ambiguïté sous forme de réponses aux questions non statistiques qui ont justifié la mise en place de l’observation.

Lorsque les observations découlent d’une confrontation avec la réalité, ce résultat n’est pas nécessairement accessible. Une synthèse présentant une qualité statistique acceptable peut ne plus être en relation claire avec la ou les questions initiales. De nouvelles questions peuvent alors se poser, légitimes si elles peuvent être liées à la finalité du programme.

S’appuyant sur des concepts clés tels que l’exhaustivité, la vraisemblance, l’estimation, il est montré que le rôle de la statistique ne peut plus être confiné à celui de la seule application. Il s’agit d’implication dans l’évolution de la problématique générale du programme de recherche.

N.B. : Vous pouvez également consulter un article paru dans la revue Statistique et société reprenant les éléments principaux du livre paru dans la collection Indisciplines, ici.



SOMMAIRE

Introduction
Double interdisciplinarité et complexité
La place de la statistique, discipline sans objet
L’exhaustivité, une qualité statistique fondatrice
Produire des statistiques
Construction et usage d’un modèle articulant dynamique d’une ressource et dynamique de son exploitation
Information et communication : observatoires et indicateurs
Environnement et exploitation halieutique
Mésusages de la statistique

Chapitre 1. L’exhaustivité, concept fondateur et de référence

Une exigence de synthèse et une qualité objective
Le lien avec l’estimation
Une profusion de modèles
Un exemple de référence : le modèle linéaire général
Les statistiques exhaustives minimales existent-elles vraiment ?
Rechercher des compromis
Un exemple concret
Lien entre la théorie et l’exemple concret

Chapitre 2.Produire des statistiques

Expérience et observation : faire et avoir
Recherche impliquée : fondamentale ou appliquée ?

Chapitre 3. Construction d’un cadre et production d’une synthèse

Le besoin
Le modèle construit : exemple de la pêche artisanale sénégalaise
Confrontation aux données et production d’une synthèse
Usages de la synthèse

Chapitre 4. Observatoires et indicateurs : utilité du cadre et de la synthèse

Pourquoi ces mots ?
L’apport de la statistique
Retour sur le modèle de Schaefer
L’environnement, un objet nécessairement complexe
Utilité du cadre et de la synthèse

Chapitre 5. Mésusages

Alibis
Deux articles halieutiques
Éléments de discussion

Conclusion

La démarche de statistique impliquée est nécessairement qualitative
Le contexte de l’organisation de la recherche au sein d’un institut de recherche finalisé

 2015, Un demi-siècle d’environnement entre science, politique et prospective. En l’honneur de Jacques Theys
V. Piveteau, R. Barré, T. Lavoux


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2015, 272 p.
Prix TTC : 38 €

4e de couv.

Voilà maintenant un demi-siècle que l’environnement a émergé comme enjeu scientifique, politique et sociétal. Face aux défis actuels, il importe de comprendre ce qui s’est passé au cours de ces décennies décisives, de revenir sur les progrès ou les échecs – sur ce qui a ou n’a pas « fonctionné ». C’est ce à quoi s’attache cet ouvrage, qui ambitionne, en outre, de dessiner quelques perspectives pour le futur.
Il ne s’agit pas de dresser un bilan écologique de ces cinq dernières décennies, ni de rappeler les événements qui les ont marquées, mais plutôt d’aborder ces années de l’intérieur, à travers le prisme particulier des relations entre science, politique et société – à l’interface entre le mouvement des idées, l’avancée des connaissances et l’action publique.
De ce demi-siècle, peu de témoins sont aussi précieux que Jacques Theys. Depuis les années 1970, il a en effet occupé une place privilégiée de « passeur de frontières » entre science et politique, se partageant entre enseignement universitaire, responsabilités dans l’administration ou la prospective, et engagement dans la société civile.
Même s’il ne s’y limite pas, l’ouvrage conçu en son honneur peut aussi se lire comme une synthèse des réflexions souvent à l’avant-garde qui furent les siennes. À travers la multiplicité des analyses réunies ici, c’est un regard sans équivalent sur l’évolution des politiques de l’environnement, leurs relations à la science, l’information ou la démocratie, la place de la prospective comme « intelligence du temps », ou l’avenir du développement durable qui est proposé.

SOMMAIRE

Trop tôt, trop tard ? - Rémi Barré, Thierry Lavoux, Vincent Piveteau

Partie 1. D’un demi-siècle d’environnement à l’autre : 50 questions à Jacques Theys
Chapitre 1. Parcours croisés

Chapitre 2. Entre science, politique et société : le passeur

Chapitre 3. Une prospective à l’épreuve du réel

Chapitre 4. 40 ans au service des politiques de l’environnement

Chapitre 5. Le développement durable : une parenthèse ?

Références bibliographiques


Partie 2. Des politiques de l’environnement au développement durable : regards et perspectives

Chapitre 6. Le Grenelle Environnement entre fiction politique et fiction écologique ? - Pierre Lascoumes

Chapitre 7. Le développement durable malmené - Edwin Zaccaï

Chapitre 8. L’adieu au développement durable ? - Olivier Godard

Chapitre 9. La ville durable, une notion fossile ? - Cyria Emelianoff

Chapitre 10. Quelles forêts avec 6° C de plus ? - Jean de Montgolfier

Références bibliographiques


Partie 3. Connaître, informer, évaluer l’environnement et les risques : un combat démocratique

Chapitre 11. L’environnement : un regard plus mesuré sur la nature et la société - Bernard Barraqué

Chapitre 12. Développement durable et système français de recherche : vraies difficultés ou faux-semblants ? - Rémi Barré

Chapitre 13. Évaluer pour décider : la difficile émergence de l’information dans la politique française de l’environnement - Thierry Lavoux

Chapitre 14. L’écologie en germe(s) - Jean-Claude Lefeuvre

Chapitre 15. La Société vulnérable, un ouvrage précurseur, entre politique des risques et résilience - Florence Rudolf, Maryline Di Nardo

Chapitre 16. Une gestion démocratique des déchets nucléaires est-elle possible ? - Sylvie Faucheux et Martin O’Connor


Partie 4. La prospective de l’environnement, entre temps de la nature et temps de la société

Chapitre 17. Entre science et art pratique, nature et démocratie : la prospective de l’environnement écartelée - Jacques Theys

Références bibliographiques

Liste des auteurs


 2014, La modélisation critique
Nicolas Bouleau


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2014, 170 p.
Prix TTC : 29 €

4e de couv.
La place qu’occupe la modélisation aujourd’hui dans les sciences et dans les techniques est-elle usurpée ? Les mathématiques, sur lesquelles reposent les modèles qu’élaborent les ingénieurs, sont-elles garantes d’une représentation utile et bénéfique de la réalité ? À quelles économies sont destinées les modélisations ? Pour quelles décisions ? Ce sont quelques-unes des questions sur la modélisation, tant dans sa nature cognitive que dans ses enjeux sociaux, que cet ouvrage aborde.

SOMMAIRE

Présentation
Chapitre 1. La modélisation : une connaissance socialement située
Le trafic automobile
Le génie des matériaux
Un bassin versant
La production de connaissances
Questions de langage : les sciencettes

Chapitre 2. Les mathématiques, ressource conceptuelle et syntaxique
Le calcul infinitésimal
Polysémie, localité de l’intuition
Le mathématicien décompilateur
Remarques pédagogiques

Chapitre 3. Le métier de veille du chercheur
Popper : un critère devenu norme
Sociologie des sciences et excès du socio-centrisme
L’engagement critique du scientifique
La construction sociale de l’innocence du chercheur

Chapitre 4. Modélisation de l’économie
Le programme de Georgescu-Roegen
La doctrine néoclassique
La décision décentralisée de Hayek et la modélisation
Le concept de modèle-commentaire

Chapitre 5. Modèles et interprétation
Quine et la sous-détermination
Hans Jonas et Ulrich Beck : responsabilité et risque
Mill et la rationalité externe
Connaissance post-normale

Chapitre 6. La contre-expertise : construction de co-vérités
Vers une linguistique des modèles
Analogies avec le projet d’architecture
Le modèle et ses ornières de pensée
La science et la culture
Construction de co-vérités

Conclusion : il y a toujours plusieurs « presque vrais »

Références bibliographiques

Index thématique


 2014, Les interactions hommes-milieux. Questions et pratiques de la recherche en environnement
R. Chenorkian, S. Robert (éd.)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2014, 182 p.
Prix TTC : 25 €

4e de couv.
Jusqu’à l’arrivée de l’Homo sapiens, les milieux ont été relativement peu affectés par les activités humaines. Par la suite, avec l’accumulation des acquis techniques et idéologiques, l’homme a exercé une influence croissante sur l’environnement. L’ensemble des relations caractérisant l’influence des milieux sur les actions et le fonctionnement des sociétés humaines, et l’effet des activités et des décisions humaines sur les milieux, constitue les « interactions hommes-milieux ». L’objectif des Observatoires hommes-milieux est d’élaborer un cadre conceptuel, épistémologique et opérationnel à l’étude interdisciplinaire de ces interactions. Cette démarche repose sur la collaboration entre diverses disciplines scientifiques et sur des échanges entre la sphère scientifique et les acteurs sociaux, qu’ils soient politiques, associatifs ou économiques. Il s’agit notamment d’éclairer les enjeux actuels liés au changement global et à la mondialisation des activités humaines, particulièrement ceux touchant à la biodiversité, à la vulnérabilité des milieux et des territoires, aux incidences sur les ressources et à la santé des populations. Issus de diverses disciplines scientifiques, des chercheurs ont été sollicités pour apporter un libre point de vue sur le thème « Penser l’observation et la recherche sur les interactions hommes-milieux ». Rappels épistémologiques, recul sur la place du scientifique dans la société, propositions méthodologiques, discussion sur les pratiques de recherche et les attentes sociétales, en constituent les principaux apports.

SOMMAIRE

Introduction. Étudier les interactions hommes-milieux, pourquoi et comment ?
Samuel Robert et Robert Chenorkian

Chapitre 1. Éléments constitutifs des Observatoires hommes-milieux, origine et évolutions
Robert Chenorkian

Chapitre 2. L’Observatoire hommes-milieux « Bassin minier de Provence » : mise en œuvre et réflexions après cinq années de fonctionnement
Samuel Robert et Pierre Batteau

Chapitre 3. À propos d’Observatoires des interactions hommes-milieux : réflexions d’un écologue
Robert Barbault

Chapitre 4. Rétro-observation des interactions hommes-milieux et de leurs conséquences sur l’environnement : le cas de l’agriculture au Groenland
Émilie Gauthier, Hervé Richard, Vincent Bichet, Charly Massa, Bianca Perren, Laurent Millet

Chapitre 5. Historiens et géographes français et relation de l’homme au milieu : de Vidal de La Blache aux programmes de recherche interdisciplinaires de la fin du XXe siècle
Geneviève Massard-Guilbaud

Chapitre 6. Mode d’habiter : un concept à l’essai pour penser les interactions hommes-milieux
Nicole Mathieu

Chapitre 7. La théorie anthropologique au secours de la complexité. Comment penser et étudier les relations sociétés-natures
Marie Roué

Chapitre 8. La place des valeurs dans l’étude des systèmes d’interactions hommes-milieux naturels
Yves Meinard

Chapitre 9. Non-comparabilité et incommensurabilité. Réflexions sur l’évaluation de la nature
Charles Figuières et Jean-Michel Salles

Liste des auteurs


 2014, Modélisation et interdisciplinarité. Six disciplines en quête d’épistémologie
Nicole Mathieu, Anne-Françoise Schmid (éd.)


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2014, 348 p.
Prix TTC : 40,50 €

4e de couv.
Modélisation et interdisciplinarité sont pensées comme les moyens incontournables pour appréhender les questions complexes et critiques qui se posent aujourd’hui aux sciences et aux sociétés. C’est avec l’ambition d’évaluer la relation entre ces deux discours de la méthode que le Petit Collège, dont cet ouvrage est issu, s’est réuni entre 2007 et 2011 lors de six séances au cours desquelles la parole a été donnée à douze « grands témoins » représentant six disciplines : anthropologie, biologie, géographie, linguistique, philosophie, physique. Une même question leur a été posée : quelle relation avez-vous établi dans votre démarche de scientifique entre modélisation et interdisciplinarité ? S’agissant de deux manières distinctes d’aborder une question de recherche, ce sont de la sorte les rapports entre les savoirs et les non-savoirs qui sont interrogés et finalement les disciplines elles-mêmes, mises en examen épistémologique à travers le récit de ces scientifiques.
À l’originalité du thème, devait correspondre l’originalité de la forme : pour restituer au lecteur toute la force du récit et les moments intenses d’écoute des personnalités interrogées, l’ouvrage est scandé par des « Acta » comme une pièce de théâtre, ce qui lui donne son caractère vivant.
On peut ainsi choisir de ne lire qu’un chapitre, ou de les lire à rebours : comme le voudront les chercheurs des EPST mais aussi les cabinets d’étude qui sont amenés à pratiquer l’interdisciplinarité, les étudiants de master ou les ministères, en particulier de la recherche et de l’écologie ou, simplement, les lecteurs curieux d’entendre certaines personnalités leur rendre intelligibles les questions et controverses qui parcourent les milieux scientifiques.
Cet ouvrage n’est donc pas un traité classique de théories des sciences, même si, en conclusion, il propose les éléments d’une nouvelle épistémologie élaborée sur le matériau de ces récits. Partant des régimes contemporains de modélisation et d’interdisciplinarité, il montre sur le vif qu’ils ne se recouvrent pas. Une connaissance de la première ne fait pas une épistémologie de la seconde. Et traitée à elle seule, l’interdisciplinarité reste une méthode flottante et instable. L’ouvrage pose les bases d’une épistémologie de l’interdisciplinarité qui tienne compte de la modélisation sans dépendre directement de disciplines particulières, en somme, une épistémologie générique où terrain et théorie se rejoignent.

SOMMAIRE

Introduction. Reconsidérer le lien entre modélisation et interdisciplinarité
Nicole Mathieu et Anne-Françoise Schmid
À l’origine, une rencontre initiée par Jean-Marie Legay.
Le Petit Collège, quel dessein ?
Clés pour le lecteur de cet ouvrage.
Références bibliographiques

Anthropologica Acta
Les grands témoins : Claudine Friedberg, Maurice Godelier
(19 juin 2008, École normale supérieure, rue d’Ulm, Paris)
Nicole Mathieu
Présentation
Acte I. Récits des grands témoins
Acte II. Discussion générale : interdisciplinarité et modélisation en anthropologie.
Références bibliographiques

Biologica Acta
Les grands témoins : Philippe de Reffye et Jean-Claude Mounolou
(8 octobre 2007, École normale supérieure, rue d’Ulm, Paris)
Léo Coutellec
Présentation
Acte I. Récits des grands témoins
Acte II. La discussion
Conclusion
Références bibliographiques

Geographica Acta
Les grands témoins : Denise Pumain et Patrice Langlois
(12 mars 2007, Institut de géographie, rue Saint Jacques, Paris)
Yves Guermond
Présentation.
Acte I. Denise Pumain : le modèle pour reconstruire une géographie théorique
Acte II. Patrice Langlois : les mathématiques, clé d’entrée en géographie, facilitent le lien interdisciplinaire
Remarques pour une conclusion
Références bibliographiques

Linguistica et Logica Acta
Les grands témoins : Jean-Pierre Desclés et Patrick Blackburn (20 mars 2008, Institut de Géographie, rue Saint Jacques, Paris)
Jean-Yves Béziau
Présentation
Acte I. Récits des grands témoins.
Acte II. Discussion générale
Références bibliographiques

Philosophica Acta
Le grand témoin : François Laruelleavec la présentation critique du livre d’Alain Badiou,
Le concept de modèle par Franck Varenne
(18 juin 2007, École normale supérieure, rue d’Ulm, Paris)
Anne-Françoise Schmid
Présentation.
Acte I. François Laruelle
Acte II. Franck Varenne, le compte rendu de la réédition du Concept de modèle d’Alain Badiou (2007)
Acte III. Discussion
Conclusion
Références bibliographiques

Physica Acta
Les grands témoins : Annick Lesne et Radyadour Kh. Zeytounian
(23 octobre 2008, Muséum national d’histoire naturelle)
Franck Varenne
Présentation.
Acte I. Récits des grands témoins.
Acte II. La discussion
Références bibliographiques

Éléments pour une conclusion.
Anne-Françoise Schmid et Nicole Mathieu
Éléments 1. Les récits des grands témoins, un pari épistémologique fructueux
Éléments 2. Deux fragments de méthodes pour un épilogue.
Références bibliographiques


 2013, Meriem Bouamrane, Martine Antona, Robert Barbault, Marie-Christine Cormier-Salem (éd.)
Jacques Weber, itinéraire d’un économiste passe-frontières


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2013, 304 p.
Prix TTC : 24 €

4e de couv.

Provocateur, visionnaire, pédagogue : tels sont les principaux traits de la personnalité de Jacques Weber qui se dégagent de cet ouvrage à travers une douzaine d’articles de l’auteur et leur relecture par des confrères et disciples, d’horizons fort divers, enrichis de témoignages sur la contribution de ce passeur de frontières.
Depuis ses travaux sur l’économie des pêches et du développement, Jacques Weber n’a eu de cesse d’examiner les contextes locaux et de montrer les décalages entre les pratiques de gestion des écosystèmes et le « prêt à penser », qu’il soit académique ou promu par les bailleurs de fonds. Sa réflexion sur les modes d’appropriation de la nature pour questionner la gestion des ressources renouvelables a nourri des échanges fructueux avec d’autres conceptions des relations homme-nature. Ses contributions sur le rôle des modèles, méthodes et outils ont ouvert la voie à des démarches de recherche innovantes. Enfin, par ses interrogations sur la valeur de la nature et la nature des valeurs, il a illustré l’intérêt de s’intéresser aux multiples systèmes de valeurs liés aux rôles de la biodiversité.
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui ont eu l’honneur et le bonheur de cheminer avec lui depuis plus de quarante ans, mais aussi à un public large soucieux du devenir de notre planète et désireux d’avoir un éclairage sur les grandes questions du XXIe siècle, de la lutte contre la pauvreté aux valeurs de la biodiversité.

SOMMAIRE
Avant-propos, M. Roué et C. Millier
Introduction : Un maître passe-frontières, R. Barbault, M. Bouamrane

Partie 1. Économie du développement et des pêches
Introduction : Rendre possible… selon Jacques, M. Kebe et A. Samba
Articles de Jacques Weber
Logiques paysannes et rationalité technique : illustrations camerounaises
Problématiques du développement des pêches
Gestion des ressources renouvelables : fondements théoriques d’un programme de recherche
Pour aller plus loin
Les paysans ont leurs raisons que les experts ignorent, M.C. Cormier, G. Lescuyer, A. Takforyan
Le développement de l’économie des pêches en France, J.-P. Boude, D. Bailly, K. Frangoudes, O. Thebaud
Jacques, j’ai le cafard, si l’on déblatérait ? J.-C. Lefeuvre
Rencontre
Au commencement était le pêcheur…, A. Fontana

Partie 2. Modes d’appropriation et de gestion des ressources
Introduction : Le cercle des pionniers, quelque peu poètes, A. Pavé
Articles de Jacques Weber
À l’interface hommes-nature : les ressources renouvelables, avec J.-M. Betsch et P. Cury
La gestion des relations sociétés-nature : modes d’appropriation et droits de propriété, avec J.-P. Revéret
Pour aller plus loin
Comment les animaux et les humains gèrent-ils le risque ?, J. Blondel
La pauvreté du temps, des gens qui n’ont pas de futur, N. Merveille
Rencontre
Un parcours avec Jacques Weber, M. Griffon
Dilemme du prisonnier et tragédie des communaux, B. Romagny
« Rien ne sert de penser, faut réfléchir avant »,O. Thebaud

Partie 3. Modèles, méthodes et outils
Introduction : Déséquilibre et cupidité : sur lenseignement de Jacques Weber à l’EHESS, C. Mulllon
Articles de Jacques Weber
Si ma grand-mère avait quatre roues, serait-elle un autobus ?
Prévoir, c’est gouverner, avec D. Bailly
Modélisation d’accompagnement : systèmes multi-agents et gestion des ressources renouvelables, avec F. Bousquet, O. Barreteau et C. Mullon
Pour aller plus loin

Conjurer l’angoisse d’un futur inconnu, J.-P. Aubin
Quelques élucubrations sur Jacques Weber et la modélisation, C. Le Page, O. Barreteau
Le très long terme : prévoir, c’est gouverner,M.-H. Durand, M. Antona
Rencontre
Le vent des ch’mins,E. Lateltin
Jacques Weber, maître dans l’art de la transmission,F. Pelegrin, M. Rovillé

Partie 4. Valeurs de la nature, nature des valeurs
Introduction
Un jour, un âne, une chèvre, un chien, F. Bousquet
Défricher le sujet, M.C. Smout
Articles de Jacques Weber
Environnement : les pauvres ne sont pas coupables
C = R – I, my God, my gold ! Réflexions sur la portée du concept de consumation
L’évaluation contingente : les valeurs ont-elles un prix ?
Pour aller plus loin
Les valeurs de l’inaction et l’inaction des valeurs : quels indicateurs économiques pour travailler sur l’érosion de la biodiversité, H. Levrel
Maudite soit la part maudite !, P. Cury

Biodiversité et stratégie d’entreprises : doit-on utiliser un marteau pour enfoncer une vis ? M. Trommetter
Rencontre
Jacques Weber en quelques traits,H. Leriche
Tissage,A. Euzen
Conclusion
En guise de conclusion générale, nous n’avons d’autre possibilité que l’impossible… par nos fils François Rabelais, Georges Bataille et Pierre Dac !J.P. Reveret, D. Babin
Le réseau de Jacques Weber, ou le Web-Web, C. Millier

Les auteurs

Bibliographie


 2013, Franck-Dominique Vivien, Jacques Lepart et Pascal Marty (éd.)
Nouveaux rapport à la nature dans les campagnes


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2013, 268 p.
Prix TTC : 30 €

4e de couv.

Bien que l’expression, apparue dans les années 1980, soit passée dans le vocabulaire courant, le développement durable reste une notion paradoxale, aux contours flous et largement controversée. Cependant, la nécessité de l’introduire aujourd’hui dans un ensemble de dispositifs et de cadres normatifs publics et privés suscite une demande croissante d’évaluation des actions et des mesures prises ; c’est ce que les auteurs de cet ouvrage ont tenté de réaliser ici à partir de trois démarches. La première consiste à définir un contenu propre au développement durable : quelle est sa spécificité, quel rapport entretient-il avec la croissance et la pauvreté, se situe-t-il sur du long terme ? La deuxième démarche l’appréhende comme un contenant, à savoir un ensemble de problématiques (biodiversité, changement climatique…) auxquelles il convient de répondre si l’on veut assurer la durabilité des dynamiques socioéconomiques et écologiques. La troisième est une démarche dite procédurale : on ne sait pas très bien définir a priori le développement durable, les principes et procédures de décision mis en œuvre (principe de précaution, principe de participation, etc.) nous mettront donc sur sa trajectoire. Cet ouvrage, destiné aux chercheurs et aux décideurs, rassemble des contributions qui analysent à partir de ces approches les différentes conceptions de l’évaluation de la durabilité.

Les éditeurs
Franck-Dominique Vivien est maître de conférences en économie à l’université de Reims Champagne-Ardenne où il dirige le master 2 « Économie, environnement et développement durable ».
Jacques Lepart est ingénieur de recherche en sciences écologiques au CNRS et membre du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive.
Pascal Marty est professeur de géographie à l’université de La Rochelle et membre du laboratoire LIENSs (Littoral environnement et sociétés).

SOMMAIRE
Introduction. L’évaluation de la durabilité : une mise en perspective
Franck-Dominique Vivien, Jacques Lepart, Pascal Marty

Partie I. L’évaluation de la durabilité : quelle substance ?
Chapitre 1. Les visions économiques du développement durable : quels enjeux en termes d’évaluation ?
Franck-Dominique Vivien
Chapitre 2. Le développement durable, norme sociale molle ou nouveau principe de justification ?
Olivier Godard
Chapitre 3. Héritages et temporalités croisées : les sociétés et les milieux dans la longue durée
Joëlle Burnouf
Chapitre 4. Obsolescence de la durée. La politique peut-elle continuer à disqualifier le délai ?
Luc Semal et Bruno Villalba

Partie II. L’évaluation de la durabilité : quels objets ?
Chapitre 5. Insoutenable désurbanité
Augustin Berque
Chapitre 6. Évaluer la durabilité des paysages
Jacques Lepart et Pascal Marty
Chapitre 7. Conservation de la biodiversité en milieu agricole : durabilité et résilience des écosystèmes en céréaliculture intensive
Sylvie Houte et Vincent Bretagnolle
Chapitre 8. L’écologie industrielle et territoriale : vers une économie de la rareté
Nicolas Buclet
Chapitre 9. Évaluation et changement technologique : réflexions sur le cas des agromatériaux
Martino Nieddu

Partie III. L’évaluation de la durabilité : quelles procédures ?
Chapitre 10. Durabilité et évaluation environnementale stratégique : fusions théoriques et interdisciplinarité
Maria do Rosário Partidário et William R. Sheate
Chapitre 11. L’évaluation de la durabilité des contrats de plan État-Région, forme de management politico-administratif et vecteur de nouvelles pratiques d’aménagement
François Bertrand
Chapitre 12. Comptabilité nationale, statistiques et indicateurs du développement durable : état de l’art et des réflexions
André Vanoli

Liste des auteurs


 2012, Sylvie Lardon (éd.),
Géoagronomie, paysage et projets de territoire
Préface de Vincent Piveteau
Postface de Jean-Marc Meynard


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2012, 344 p.
Prix TTC : 42 €

4e de couv.
Il est des chercheurs dont les intuitions et les impulsions sont à prolonger et qui permettent de se tourner résolument vers l’avenir pour innover et produire de nouvelles formes et de nouveaux objets de recherche. Il en est ainsi de Jean-Pierre Deffontaines, à la fois chercheur, géoagronome et sculpteur, qui a laissé une œuvre multiforme et dont la vision intégratrice du territoire permet aujourd’hui d’en éclairer les évolutions. Ceux qui ont suivi avec lui des chemins détournés, exploré des voies innovantes, traversé de multiples champs, savent le potentiel de création que son oeuvre recèle ; nous vous invitons à la découvrir en trois temps. Le premier temps explore les fondements théoriques et méthodologiques d’une géoagronomie qui s’inscrit dans l’espace sans perdre son ancrage technique, apporte un regard sur le paysage, tour à tour sensible et interprétatif, se projette dans le futur, en intégrant la dimension agricole dans les différents enjeux du territoire. Le deuxième temps décrypte et dévoile ses pratiques de recherche : démarches en partenariat et pluridisciplinaires, échanges dans des dispositifs de formation et de communication. Le troisième temps nous entraîne sur divers chemins explorés avec un berger, des enfants ou les habitants d’un village. Ces formes matérielles ou idéelles qu’il faisait vivre dans ses sculptures ou dans ses croquis paysagers, deviennent autant de points d’amer pour se repérer dans la géographie complexe des paysages. S’appuyant sur un parcours d’agronome, ce livre et son DVD s’adressent à un public francophone international de scientifiques, enseignants et étudiants, professionnels de l’agriculture et acteurs des collectivités territoriales.

L’éditrice
Sylvie Lardon, directrice de recherche à l’Inra et professeure à AgroParisTech est directrice-adjointe de l’UMR Métafort (Mutations des activités, des espaces et des formes d’organisation dans les territoires ruraux). Spécialiste du diagnostic prospectif participatif, elle développe des concepts, méthodes et outils pour faciliter la construction d’une vision partagée des territoires de projet. Elle expérimente un dispositif de recherche-formation-action pour accompagner les acteurs du changement dans l’ingénierie et la gouvernance des territoires. Elle poursuit des collaborations en Italie sur la durabilité de l’agriculture dans les territoires péri-urbains et au Québec sur la participation des acteurs aux projets de territoire.

SOMMAIRE
Préface de Vincent Piveteau

Partie I. Géoagronomie
Introduction. La géoagronomie pour observer, comprendre et agir sur les organisations spatiales agricoles (Chantal Blanc-Pamard, Sylvie Lardon, Claude Millier)
Chapitre 1. De la géoagronomie à l’agronomie des territoires.(Un parcours, des étapes clés et des prolongements (Sylvie Lardon, Patrick Caron, Marc Benoît)
Chapitre 2. Agronomes et géoagronomie : « relecture » de trois études de cas en Toscane(Davide Rizzo, Elisa Marraccini, Marta Debolini, Mariassunta Galli, Enrico Bonari)
Chapitre 3. Modéliser « l’entre-deux dans l’organisation spatiale » des exploitations agricoles(Florence Le Ber, Christian Brassac)
Chapitre 4. Organisation et dynamiques des territoires d’exploitations agricoles. Études de cas dans les monts d’Ardèche et en Martinique (Muriel Bonin, Marie Houdart)
Chapitre 5. Évolution des systèmes techniques agricoles et conservation des organisations spatiales. L’histoire des paysages du plateau lorrain (Mathieu Capitaine, Marc Benoît)
Chapitre 6. Des unités de paysage intermédiaires entre parcelle de l’agriculteur et territoire villageois pour comprendre les dynamiques de l’occupation du sol (Dominique Hervé)

Partie II. Paysage et unités agrophysionomiques
Introduction. Le paysage et ses enjeux : de la nécessité d’hybrider l’agronomie (Jean Boiffin, François Papy, Suzanne Mériaux)
Chapitre 7. L’agriculture productrice de formes paysagères(Yves Luginbühl)
Chapitre 8. Représenter la diversité des paysages agricoles : les unités agrophysionomiques, conception et usages (Anne Mathieu, Christophe Tesnière, Pascal Thinon)
Chapitre 9. Les unités agrophysionomique révélatrices du milieu physique et des usages par les agriculteurs. Regards croisés en pays de Bray (Benoît Deffontaines, Anne Mathieu, Hans Dekkers, Thierry Fraiture)
Chapitre 10. Le paysage : cadre d’action et cadre de pensée (Michel Sebillotte)
Chapitre 11. Projets agricoles, projets de paysage, entre découplage et jointure (François Papy, Régis Ambroise)
Chapitre 12. Quand des producteurs d’AOC en Auvergne se penchent sur leurs paysages. Production de formes et de modèles paysagers (Lydie Ménadier, Yves Michelin)

Partie III. Projet de territoire, partenariat et formation
Introduction. Agriculture et projet de développement durable des territoires (Sylvie Lardon, Claude Béranger, Jacques Brossier)
Chapitre 13. Prendre le risque d’une ingénierie des rapports nature-sciences-société. La conception du chantier « Vittel » (Marc Barbier)
Chapitre 14. Construire un projet territorial agroenvironnemental. Le concept de système agraire revisité (Christophe-Toussaint Soulard, François Kockmann)
Chapitre 15. Agronomie, projets de territoire et genèse sociale des techniques (Philippe Fleury)
Chapitre 16. La durabilité comme horizon de l’agriculture dans les espaces périurbains. Les cas de Nantes et du Mans (Christian Peltier)

Postface (Jean-Marc Meynard)
Présentation du DVD (Martine Mignote, Sylvie Lardon, Benoît Deffontaines)
Liste des auteurs


 2012, François PAPY, Nicole MATHIEU et Christian FERAULT (éd.),
Les nouveaux rapports à la nature dans les campagnes
Préface de Bertrand HERVIEU


Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2012, 192 p.
Prix TTC : 26 €

4e de couv.
Persuadés que nous vivons aujourd’hui une période de transition écologique, les éditeurs de cet ouvrage sont partis en quête des signes d’émergence de nouveaux rapports à la nature « éco- conscients » qui sont encore balbutiants. Et surtout peu connus. Ils ont choisi de le faire dans les campagnes : n’est-ce pas là que se trouvent les ressources naturelles les plus présentes et que la question des usages qu’en font les habitants est la plus pertinente ? Aussi, par une démarche qui rompt avec les abondantes études rurales et les plus récents travaux de prospective, ont-ils rassemblé dix études de cas, diverses mais significatives, demandant aux auteurs de repérer des comportements individuels et collectifs qui, en s’écartant de l’équivalence faite communément entre campagne, paysage et belle et bonne nature, sont des indices d’une évolution de la manière de penser et de pratiquer, c’est-à-dire d’habiter la nature dans les campagnes aujourd’hui.
Ces études de cas révèlent des initiatives individuelles, associatives et institutionnelles, témoignant de la prise de conscience qu’il faut reconsidérer les rapports de la société à la nature. Initiatives, à la vérité, peu nombreuses, disséminées et souvent mal coordonnées par manque de dispositifs démocratiques, qui relèvent pourtant des biens communs !
Destiné à la collectivité scientifique, cet ouvrage devrait aussi intéresser les décideurs agricoles, industriels, politiques, associatifs qui sont acteurs dans cette transition écologique.

Les auteurs
François Papy, directeur de recherche honoraire de l’Inra, a poursuivi des travaux sur les systèmes de culture en zones arides, le travail dans les exploitations agricoles et les pratiques agricoles sur les processus érosifs et la gestion territoriale des ressources naturelles. Il s’inté- resse actuellement aux questions de transition écologique de l’agriculture.
Nicole Mathieu, directeur de recherche émérite du CNRS, a dirigé un laboratoire CNRS- Université de Paris 1 de géographie et a été rédactrice en chef adjointe de la revue Natures Sciences Sociétés. Elle est actuellement très engagée dans des réseaux européens de recherche sur le développement durable en milieu rural et urbain.
Christian Ferault, directeur de recherche honoraire de l’Inra, s’est trouvé confronté aux ques- tions environnementales lors de ses travaux en virologie, puis en protection et production intégrées des végétaux. Il a créé l’École doctorale des grandes écoles du vivant (ABIES) et s’intéresse actuellement à l’histoire des agricultures ainsi qu’à la géographie agricole et rurale dans ses interdépendances avec la société.

SOMMAIRE
Préface
Introduction Nouveau regard sur la nature dans les campagnes d’aujourd’hui
Chapitre 1. Évolution des usages et des droits sur la terre en espace périurbain : conséquences sur l’agriculture (cas de cinq communes des Alpes du Nord)

Chapitre 2. Le partage de la terre agricole, entre conflits fonciers et projet collectif (l’exemple des domaines agricoles du Plateau briard)

Chapitre 3. Le raccourcissement des circuits alimentaires : une nouvelle ruralité
en périphérie des villes ? (étude de cas en Île-de-France)

Chapitre 4. Le bouclage des flux organiques entre villes et campagnes

Chapitre 5. Dans la montagne vosgienne du Sud, des paysages maintenus ouverts
par les agriculteurs

Chapitre 6. Les agriculteurs et le partage de l’espace agricole pour des usages récréatifs

Chapitre 7. À qui appartient le beau vent ? Petite histoire significative d’un projet
de parc éolien

Chapitre 8. Produire et échanger localement son énergie. Dynamiques et solidarités
à l’œuvre dans les communes rurales

Chapitre 9. La longue construction du débit d’objectif d’étiage : l’odyssée
d’une métamorphose (la gestion des cours d’eau du bassin Adour-Garonne)

Chapitre 10. Accompagner par la délibération le changement agro-environnemental
(le cas des zones humides du littoral atlantique)
 Conclusion. Affiner notre regard sur les rapports à la nature

Liste des auteurs


 2011, Gabrielle BOULEAU et Laetitia GUÉRIN-SCHNEIDER (éd.), Des tuyaux et des hommes. Les réseaux d’eau en France, Préface de Bernard BARRAQUÉ

Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2011, 200 p.
Prix TTC : 28 €

4e de couv.
Le développement des réseaux d’eau en France a longtemps été considéré comme un domaine d’ingénieurs. Pourtant la gestion de l’eau ne se résume pas à une question d’infrastructures. L’éclairage des sciences humaines – économie, sociologie, gestion – ouvre sur de nouveaux enjeux autour des dimensions politiques, économiques et sociales. En s’attachant à décrire l’histoire et le contexte institutionnel des services, cet ouvrage donne les clefs pour comprendre ce qui se joue dans la gestion locale de l’eau : prix de l’eau, rôle des collectivités, durabilité des services, partenariat public-privé… L’analyse abordant à la fois l’eau urbaine et l’eau agricole interpelle les frontières traditionnelles des services et permet de s’interroger sur les nouvelles solidarités à trouver.

Les auteurs
Gabrielle Bouleau est ingénieure et socio-politologue à l’IRSTEA (Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, ex-cemagref). Ses recherches portent sur l’histoire sociale des politiques publiques et des indicateurs de gestion de l’eau.
Laetitia Guérin-Schneider est ingénieure et chercheur en sciences de gestion de l’IRSTEA, au sein d’une unité mixte de recherche à Montpellier. Elle travaille sur la gouvernance de l’eau en France et s’intéresse à la fois aux questions de régulation des services publics et de coordination entre les acteurs locaux.

SOMMAIRE
Préface
Introduction. Réseaux d’eau et services publics de gestion de l’eau
Partie 1. La constitution du patrimoine technique et les problèmes actuels
Chapitre 1. Histoires des services publics d’eau potable et d’assainissement : entre stabilité et reconfiguration
Chapitre 2. Patrimoines à réapprécier
Chapitre 3. Connaissance et maîtrise des coûts dans le secteur de l’eau potable et de l’assainissement
Partie 2. Fixer le prix du service
Chapitre 4. La dimension politique du recouvrement des coûts
Chapitre 5. Composantes du prix de l’eau, quels objectifs pour quels prix ?
Partie 3. Garantir l’accès à l’eau : vulnérabilité et solidarité
Chapitre 6. La sécurisation de l’approvisionnement en eau potable : un tour d’horizon des enjeux et des leviers d’action
Chapitre 7. L’irruption du social dans le management des réseaux d’eau : organisation de la solidarité et nouvelles frontières du service public d’eau
Partie 4. Nouvelles fonctions et nouveaux équilibres des systèmes collectifs d’irrigation
Chapitre 8. La rétribution et la gestion collaborative de la multifonctionnalité des systèmes d’irrigation gravitaire : pourquoi, pour qui, et comment ?
Chapitre 9. Financement et tarification des réseaux d’irrigation gérés par des Associations Syndicales Autorisées (ASA)
Conclusion

Autour du livre
Conférence faite par B. Barraqué à l’Académie des sciences morales et politiques le 30 janvier 2012 sur : L’eau, ressource naturelle : allons-nous en manquer ? quelle sécurité hydrique ?.


 2011, Xavier ARNAULD DE SARTRE et Vincent BERDOULAY, Des politiques territoriales durables ? Leçons d’Amazonie

Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2011, 160 p.
Prix TTC : 26 €

4e de couv.
Amorcée par le sommet de Rio de 1992, la traduction du développement durable dans les politiques publiques est, 20 ans après, remise en question. Le « DD » a été perçu comme un instrument de domination du « Nord » sur le « Sud », des puissants sur les défavorisés. Introduire la notion de territoire permet de renverser la perspective et d’ouvrir la réflexion sur les interactions possibles entre les habitants et les conditions changeantes, adaptables de leur environnement. À partir du cas emblématique de l’Amazonie, les auteurs analysent les relations complexes entre territoire, développement durable et modernité et font ressortir les conditions de l’appropriation du développement durable par les autorités et par les populations. En effet, ce territoire présente l’intérêt de proposer une matière riche à une réflexion qui s’appuie sur un territoire (l’Amazonie brésilienne) dont les enjeux mêlent des dimensions internationales, nationales et locales-territoriales.

Les auteurs
Xavier Arnauld de Sartre, géographe, est chargé de recherches au CNRS. Il fréquente l’Amazonie, et plus particulièrement ses zones pionnières, depuis 1997. Il y étudie les liens entre les populations locales et les politiques de conservation de l’environnement.
Vincent Berdoulay, docteur de l’Université de Californie-Berkeley, est actuellement professeur de géographie et aménagement à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Ses travaux portent sur l’évolution des idées géographiques et aménagistes, les enjeux environnementaux et la géographie culturelle.

SOMMAIRE

Introduction : Comment s’approprier le développement durable ?
Chapitre I. Le développement durable : une inflexion de la modernité ?
Chapitre II. Échelles et réseaux du développement durable
Chapitre III. Le développement durable, une reproduction des politiques territoriales de l’État ?
Chapitre IV. Le défi de la diversité. Tentations postmodernes dans les politiques de développement territorial durable
Chapitre V. Le grand récit de la diversité au risque de son application
Chapitre VI. Les politiques de reconnaissance des « populations traditionnelles » ou le développement durable pris au double piège de sa territorialisation
Conclusion et perspectives : Le développement durable, une utopie au risque du territoire ?
Références bibliographiques
Liste des abréviations


 2011, Hubert COCHET, L’agriculture comparée

Coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2011, 160 p.
Prix TTC : 24 €

4e de couv.
Comment définir l’agriculture comparée ? Quel est son apport dans l’analyse des réalités agraires et des processus de développement agricole ? Comment est-elle devenue une force de proposition au service du développement durable ?
Dans les traces de René Dumont, Hubert Cochet propose une analyse très complète de l’agriculture comparée, basée sur vingt-cinq ans de recherche et d’enseignement menés sur le terrain en France et dans de nombreux pays latino-américains, africains, asiatiques, européens.
Dans la première partie de l’ouvrage consacrée à une réflexion théorique sur l’agriculture comparée, Hubert Cochet présente la notion de « développement agricole », objet de l’agriculture comparée auquel il est redonné une dimension endogène. Ensuite, il expose comment cette approche de l’agriculture s’est consolidée, notamment autour du concept de système agraire. La comparaison dans l’espace et dans le temps des transformations de l’agriculture souligne l’intérêt de la démarche comparatiste des processus de production, de leur trajectoire et de leur différenciation à l’échelle mondiale. La deuxième partie, centrée sur les méthodes et savoir-faire de l’agriculture comparée, aborde la question de l’analyse du paysage, celle des enquêtes de terrain et l’approche historique qui en fondent la démarche. Elle fait le point sur les outils économiques mobilisés autant que sur les perspectives d’évaluation ouvertes par l’agriculture comparée.
Par le corpus très vaste de connaissances qu’elle mobilise et parce que son objet dépasse largement le processus technique de production, l’agriculture comparée se situe au carrefour des sciences sociales et des sciences du vivant.
Ce livre est destiné à toux ceux, chercheurs, enseignants, étudiants, professionnels du « développement », décideurs, qui s’interrogent sur les transformations des agricultures du monde et leur complexité et souhaitent intervenir pour en infléchir le cours dans le sens de l’intérêt du plus grand nombre.

L’auteur :
Agro-économiste et géographe, Hubert Cochet est spécialiste des systèmes agraires et de leurs évolutions, ainsi que de l’étude de l’impact des politiques et des projets de développement sur leur dynamique. Professeur d’agriculture comparée à l’AgroParisTech (UFR Agriculture comparée et développement agricole), il a réalisé de nombreuses missions de recherche et d’expertise dans différents pays du Nord et du Sud.

SOMMAIRE

Introduction
Partie 1. Approche théorique de l’agriculture comparée
Chapitre 1. L’agriculture comparée, objet et enjeux
Chapitre 2. Aux origines de l’agriculture comparée, l’héritage de René Dumont
Chapitre 3. Le « Système Agraire », concept intégrateur de l’agriculture comparée
Chapitre 4. L’approche diachronique des systèmes agraires
Chapitre 5. Comparer les processus productifs à l’échelle mondiale

Partie 2. Méthodes et savoir-faire de l’agriculture comparée
Chapitre 6. L’approche micro-régionale des questions agraires
Chapitre 7. Terrain et enquêtes
Chapitre 8. Faire de l’histoire en agriculture comparée
Chapitre 9. Comment construire des typologies d’exploitations agricoles ?
Chapitre 10. Une économie des processus de production agricole
Chapitre 11. Agriculture comparée et évaluation

Conclusion
Références bibliographiques


 2011, Catherine MOUGENOT, Raconter le paysage de la recherche

Préface de Bernard Chevassus-au-Louis, Paris, coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 2011, 142 p. Prix TTC : 23 €

4e de couv. :
C’est à un voyage à l’intérieur de la recherche que nous convie Catherine Mougenot, hors des sentiers battus des évaluations, des acquis et des résultats chiffrés. L’aventure commence à l’occasion d’un programme de recherche rassemblant une communauté très large de chercheurs de terrain : écologues, agronomes, sociologues, géographes, économistes, politiciens, anthropologues, juristes, vétérinaires, toxicologues, qui ont tous accepté la confrontation des disciplines et ce qu’elle implique d’atermoiements, de négociations, de renoncements.
Le programme n’est que prétexte à une démarche réflexive dans laquelle l’auteur entraîne les acteurs de la recherche. L’ouvrage prend l’allure de récits où la dimension sensible devient essentielle, ce qui ne veut pas dire que leur travail n’est pas scientifique, mais témoigne de la présence déterminante de cette dimension, au même titre que la passion qui vibre à travers leurs paroles. L’ouvrage devient alors l’histoire des liens de cette communauté, une vision du vécu des chercheurs en regard de quelques grandes questions : la biodiversité, le terrain, l’interdisciplinarité, l’action. Tout au long de cette collecte de récits, C. Mougenot s’est efforcée en intervenant le moins possible de ne pas trahir les acteurs. Son écriture à chaud colle à l’expérience, jusqu’au moment où, du travail de montage de ces « histoires », l’auteur tire une analyse très pointue des propriétés du récit.
Destiné à la communauté scientifique, cet ouvrage s’adresse également à tous ceux qui vivent la passion de la recherche comme une mise en intrigue.

L’auteur :
Catherine Mougenot est sociologue et docteur en sciences de l’environnement. Enseignante et chercheuse à l’université de Liège (Belgique), elle travaille sur les pratiques de gestion de la nature, la problématique des espèces envahissantes et les relations homme-animal. Elle est l’auteur de Prendre soin de la nature ordinaire, coédité par l’Inra et la Maison des sciences de l’homme en 2003.

SOMMAIRE

Préface

Sommes-nous réflexifs ?
Des histoires dans une trajectoire
Une animation scientifique ouverte
Une seconde pression à froid…
Références bibliographiques

La force du récit
Raconter la recherche
Accountability : rendre compte
Références bibliographiques

Biodiversité
Et si la biodiversité était une découverte liée à l’enfance ?
Et si la biodiversité était une Histoire ?
Et si la biodiversité était une rencontre ?
Et si la biodiversité était un objet ?
Et si la biodiversité était une action ?
Façons de parler de la biodiversité
Références bibliographiques

Terrain
Le terrain, un format pour la pensée et un lien sensible
Le terrain de relations sociales à part entière
Le terrain de relations sociales à part entière (suite)
Le terrain, laboratoire grandeur nature
Le terrain, toute une histoire
Le terrain, scène de liens
Références bibliographiques

Interdisciplinarité
Communautés
Formats
Rencontres
Le « dur » et le « mou » revisités
Références bibliographiques

De la recherche à l’action
Confrontation
Recherche impliquée
Expériences
De la recherche à l’action publique en train de se faire : les mesures agro-environnementales (MAE)
Lignes intérieures, lignes multiples
Patchwork
Références bibliographiques

Les ficelles du récit
Les récits et leurs familles
Raconter, c’est agir et transformer
Les récits et leurs compétences
Plaidoyer pour les récits
Références bibliographiques


 2010, Lucile GRÉSILLON, Sentir Paris, bien-être et matérialité des lieux

Préface de François Ascher, Paris, coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 192 p. Prix TTC : 25 €

INTERVIEW VIDÉO DE L’AUTEUR

4e de couv. :
Plaisir, émotion et bien-être, des sensations étonnamment mêlées à une discipline scientifique, la géographie. Et pourtant, aujourd’hui, les neurosciences nous apprennent que les représentations que nous construisons du monde qui nous entoure sont bien fonction de l’expérience sensorielle vécue. C’est l’approche originale qu’a choisie Lucile Grésillon pour analyser notre relation aux lieux par le biais de nos cinq sens, en particulier l’olfaction, ce « détail immense » dont parlait Bachelard. Faisant appel aux neurosciences et partant d’exemples concrets, l’auteure pose des questions délicates : quelle est l’importance de notre sensibilité dans la relation aux lieux ? Quelles interactions découvre-t-on entre les espaces et notre ressenti de bien-être ? Pour y répondre, elle rend compte de la relation charnelle et affective des Parisiens à travers cinq lieux : le quai du RER B à la station Châtelet - Les Halles, le quartier de la Huchette, la rue Lagrange, le quartier des Peupliers et la place Pinel. La représentation que l’on se fait de ces espaces s’enrichit alors de dimensions multisensorielles, hédoniques et émotionnelles inhérentes à notre condition d’être qui sent. Cette relation aux lieux apparaît complexe car cet être est à la fois un animal, un individu et un être social. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des pistes pour construire une autre ville durable, loin de toute considération comptable fondée sur un bilan carbone, mais incorporant notre nature sensible.

Auteur :
Lucile Grésillon, urbaniste, est maître de conférences en géographie. Chercheuse au laboratoire ESO (Espaces et sociétés, UMR du CNRS), elle enseigne à l’IUT d’Alençon (département Carrières sociales, gestion urbaine) et à l’université de Caen.

Autour de l’ouvrage :
Chantal Jaquet, 2010, Philosophie de l’odorat, Paris, PUF, 448 pages
Odeurs, 2006/2, Terrain n° 47, Paris, MSH éditions, 148 pages


 2010, Richard DUMEZ, Le Feu, savoirs et pratiques en Cévennes

Préface par Marie Roué, Paris, coédition Quæ/NSS-Dialogues, Coll. « Indisciplines », 248 p. Prix TTC : 32 €

4e de couverture :
Depuis des siècles, l’image du feu, dès qu’elle n’est plus associée au foyer proprement dit (pour la chaleur et la cuisson des aliments) est synonyme de danger et de destruction. Pas partout cependant. Il existe dans certaines régions en France, notamment le sud de la Lozère, un feu maîtrisé par les hommes qui joue un rôle économique, social et écologique : le feu pastoral, désigné improprement écobuage. L’originalité de ce travail tient à l’approche interdisciplinaire, centrée sur l’ethnoécologie, d’une thématique, l’utilisation du feu par des éleveurs en France, pour lesquels il existe peu de références en sciences sociales. Particulièrement d’actualité, ce livre s’intéresse aux savoirs locaux et à leur rôle dans la gestion de la biodiversité dans un espace protégé français ; il étudie la relation entre les éleveurs et les autres acteurs locaux ; enfin, il apporte une réflexion sur l’utilité d’une telle pratique dans le domaine de la défense de la forêt contre les incendies estivaux et de la gestion d’un espace protégé. Cet ouvrage s’adresse à un public spécialisé, chercheurs, éleveurs et professionnels institutionnels – gestionnaires d’espaces protégés ou non, acteurs de la prévention et de la lutte contre les incendies, acteurs de l’environnement en général, politiques – et au grand public (habitants des Cévennes, visiteurs du Parc national des Cévennes) concerné par les incendies de forêts estivaux et par la gestion des espaces naturels.

Auteur :
Richard Dumez, enseignant-chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, est éthnoécologue dans l’Unité de recherche « Éco-anthropologie et ethnobiologie », au sein du département « Hommes, natures, sociétés » du Muséum. Ses recherches portent sur les savoirs et pratiques naturalistes locaux, en lien avec les questions de conservation de la biodiversité et des paysages. Il participe à plusieurs projets interdisciplinaires en Cévennes (géographie) et en Namibie (muséologie, archéologie).

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